1er principe : 
Un jardin représente l’aboutissement d’un travail collectif réunissant l’ensemble du personnel soignant et administratif de l’établissement, des patients et de leur famille et des divers professionnels du jardin. Le choix de sa configuration doit résulter, in fine, d’un large consensus.

2ème principe :
La conception du jardin doit être adaptée à la pathologie des patients ou des résidents auxquels il est destiné. Ses aménagements mobiliers, architecturaux et horticoles doivent répondre à des critères d’équilibre, d’esthétique, de sécurité, propres à faire de lui un outil de soin approprié pour les intervenants médicaux et un lieu de bien-être pour ses utilisateurs.

3ème principe :
Ce jardin doit répondre aux besoins des activités et de la mise en valeur de soi des patients qui l’utilisent. Ces besoins seront développés et satisfaits par la richesse et la diversité des éléments constitutifs du jardin – flore, faune, eau, mobilier, artefacts etc.-
Tous ces éléments permettent d’éveiller les 5 sens :
visuel, auditif, olfactif, tactile et gustatif.

4ème principe :
Le jardin doit être utilisé et entretenu selon des règles de respect de la nature et de la biodiversité. Il doit privilégier l’utilisation de végétaux adaptés à sa région et la pratique de méthodes de culture écologique.

5ème principe :
Un jardin à visée thérapeutique doit être inséré harmonieusement dans l’environnement architectural qui l’accueille.
Au mieux, il fait partie intégrante du projet de construction de l’établissement.

6ème principe :
Le jardin thérapeutique doit s’insérer dans son environnement économique et institutionnel : Municipalité, établissements d’enseignement, autres établissements de soin, associations culturelles ou sportives.

7ème principe :

Des protocoles d’évaluation doivent permettre de mesurer régulièrement l’impact du jardin sur ses différents utilisateurs.