Edito du Printemps
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Depuis que cette pandémie nous est tombée dessus, nous aurions pu craindre qu’un immobilisme frileux vienne geler notre action. Chacun replié sur son moi, lové dans son cocon familial, figé devant son ordinateur en télétravail, coupé des liens affectifs tissés entre les générations, aurait pu courber la tête pour laisser passer ce vent mauvais… Or les observations du docteur Thérèse Jonveaux, neurologue et psychologue au CHRU de Nancy, (voir la vidéo) ont confirmé avec éclat ce que d’aucuns découvrent maintenant et veulent mettre en pratique : son jardin de l’hôpital Saint Julien à Nancy a arraché soignants et patients à l’angoisse, à la dépression. |
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En suivant de scrupuleuses mesures de prudence et d’hygiène, les soignants ont fait de ce jardin la bouée de sauvetage des naufragés de la pandémie dans le service de soins de suite et de réadaptation. Il fut un soutien au-delà des espérances. Anne Chahine, présidente de Jardins & Santé |
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